mercredi 21 décembre 2016

"Fonctionnaires, 35 heures... Macron assume : "Je suis dans le camp du progrès ! "

"Fonctionnaires, 35 heures... Macron assume : "Je suis dans le camp du progrès ! "

Emmanuel Macron n'en finit plus de nous régaler. Depuis quelques semaines, c'est un véritable feu d'artifice. Réforme du statut des fonctionnaires, du marché du travail, remise en cause des 35 heures : tout y passe.

La France "bouge". "Certains tabous" ne doivent plus en être.

Mais pas d'inquiétude, il est "de gauche" Emmanuel Macron ! Juré ! Tellement de gauche qu'il admet qu'elle puisse converger avec "la droite de gouvernement". "Régresser, c'est progresser" semble-t-il vouloir nous dire à demi-mots, façon Orwell.

D'autant que, de nos jours, plus besoin d'être élu pour appliquer des politiques qui ne marchent pas !

Elle est pas belle l'économie ?!


Pour Macron, passer par l'élection est "un cursus d'un ancien temps" (LE POINT)

Le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron a assuré qu’il ne voulait « pas être député en 2017 », estimant qu’accéder aux plus hautes fonctions par l’élection était « un cursus d’un ancien temps », selon des propos rapportés lundi par Le Monde. « Aujourd’hui, je ne veux pas être député en 2017 », a-t-il déclaré dimanche lors d’un forum organisé par le quotidien à Paris, selon les journalistes du Monde. « Je n’ai jamais voulu être candidat », a-t-il ajouté. Selon le compte rendu du quotidien du soir, le ministre a estimé que parvenir à de hautes fonctions par la voie des urnes était « un cursus d’un ancien temps », répondant ainsi à une critique qui lui est régulièrement adressée de vouloir réformer sans avoir obtenu de légitimité par les urnes.

Emmanuel Macron, qui s’exprimait « on the record » (sans restriction imposée à la presse), savait pertinemment que des journalistes étaient présents dans la salle, assure Le Monde. Parmi de nombreuses remarques susceptibles de faire s’étrangler une partie de la gauche, le ministre a estimé en outre que sur le plan de la politique économique, il peut y avoir « beaucoup de convergences entre la gauche de gouvernement et la droite de gouvernement ».



« Le libéralisme est une valeur de gauche »


Il a également assuré que « l’État a sa place mais il en a trop pris », se revendiquant d’un certain « libéralisme ». « J’assume qu’il y ait un libéralisme, le libéralisme est une valeur de gauche », a-t-il estimé. Affirmant qu’il se situait « dans le camp du progrès », le ministre en a profité pour mettre en question une nouvelle fois le statut des fonctionnaires. « Nous devons penser la réforme des fonctionnaires », a-t-il déclaré, estimant que sans cela, leur statut serait « déchiré ». « Il faut plus d’adaptabilité pour les entreprises, déconflictualiser le travail, je me méfie beaucoup des tabous », a-t-il poursuivi, jugeant qu’« aujourd’hui la loi dit trop, il faut trouver la bonne flexisécurité sur le marché du travail ».



À propos des 35 heures, Emmanuel Macron a assuré que s’il ne souhaitait pas les abroger, il y avait aujourd’hui « une trop grande rigidité dans la définition horaire du temps de travail ».


Enfin, à propos des critiques qui ont accompagné la semaine dernière ses propos sur le statut des fonctionnaires plus « adapté » et « plus justifiable compte tenu des missions », M. Macron a estimé que « les réactions sur ce que j’ai pu dire montrent une gêne à accepter qu’un politique puisse réfléchir en marge de son action ».


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